Voilà un très vieux rendez-vous poétique, à la demande d'un de mes profs, que je me décide à honorer. Et je me suis rendu compte qu'en réalité, j'avais été très influencée, sans le savoir, par Hölderlin, via ce prof : j'ai retrouvé (le talent en moins) quelques-uns de mes poèmes de jeunesse !
Nombril mis à part, j'ai été étonnée de la modernité de ce poète romantique et de l'unité de style, de ton, de thème. Les pièces que j'ai préférées sont les livres Diotima, les Fragments et les pièces de la folie (ces deux derniers ont été lus dans leur version allemande, si musicale), ceux que j'ai le moins aimés sont les hymnes, même s'ils soulèvent "enfin", timidement, la question de Christ, dans cette oeuvre néo-paganiste (si j'ai compris quelque chose). J'ai dit "enfin" juste parce que c'était susceptible d'arriver, étant donné qu'Hölderlin avait (mollement) songé au pastorat.
Et voilà que je songe maintenant à lire le roman Hypérion et la pièce Empédocle... Plus on lit, plus on lit, décidément... :roll:

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