1789 a eu lieu ; la Terreur a sonné. L’Incorruptible Maximilien de Robespierre fait sauter les têtes alors qu’il perd la sienne dans les bras de Camilla, succube, fille de Lilith, héritière d’Isis.
L’humanité sous envoûtement serait manipulée par des vampires femelles. Le lecteur se perd dans cette uchronie post révolutionnaire. Pourtant, les succubes ont de l’allant sous leurs tuniques transparentes, le sein ballant. La période révolutionnaire est aussi un riche terreau romanesque mais l’histoire de Thomas Mosdi est absconse. Le dessin est pourtant loin d’être sans qualité et les couleurs jouant sur les gris, les rouges et les marrons restituent une atmosphère crépusculaire intrigante. Il faudrait poursuivre la série dans la collection des Secrets du Vatican afin de se faire une meilleure idée sur les desseins des succubes. Ce premier tome n’est pas des plus lisibles et des plus convaincants.
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