Simon et sa famille ont quitté l'Algérie dès le début de la guerre ; ils sont rejoints en 1962 par la grand-mère paternelle, Mémé, venue de Tlemcen. Avec Simon, elle découvre Paris lors d'une longue traversée de la ville pour rejoindre leur nouveau logement (elle refuse de monter dans un véhicule, voiture, bus ou métro). Bien sûr, c'est le choc des cultures, et si elle s'émerveille parfois, Mémé est le plus souvent offusquée par les mœurs de ces français, responsables de son déracinement ; elle est juive et se sent bien plus proche des Arabes. Le récit laisse percevoir le traumatisme de l'exil pour cette grand-mère (et des milliers d'autres) et pourtant on le lit avec un sourire aux lèvres d'un bout à l'autre, certaines scènes sont particulièrement cocasses. Simon aime beaucoup sa grand-mère et il a une patience d'ange avec elle. Les personnages sont attachants, le récit bref et drôle est né des souvenirs de l'auteur, il s'agit donc d'un témoignage adressé aux plus jeunes : bonne idée !
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre