Critique de la société marchande, notamment sous l'angle du travail.
1. SUPREMATIE MUTILANTE DU MARCHE. Le marché (en termes économiques) mutile l'Homme dans son travail et modernise la pauvreté.
2. SERVICES PROFESSIONELS MUTILANTS. Les besoins (nouveaux) professionnalisent des services autrefois rendus par la communauté, ce qui apauvrit les populations et mutile davantage l'Homme dans son travail.
3. POUR EN FINIR AVEC LES BESOINS. Les besoins modernes sont une construction marchande et ruinent la convivialité des outils millénaires. Nous en confondons les libertés et les droits. Le travail et la dynamique sociale qui entoure le travail rend l'Homme esclave, jusque dans son quotidien (ce qu'on nomme - à tort - les "travaux ménagers", qui sont la contrepartie du travail rémunéré - et sans lesquels les travaux rémunérés ne pourraient pas subsister (travail fantôme).
4. "EN GARDE" DEVANT LE NOUVEAU PROFESSIONNEL. Ceux qui répondent à nos nouveaux besoins sont des professionnels experts, à qui nous devons tout, et sans qui nous ne pouvons rien faire.
5. L'ETHOS PROFESSIONNEL. "Une société fondée sur l'emploi moderne et efficace des libertés productives ne peut exister si l'exercice de ces libertés-là n'est pas limité de façon égale pour tous".
Premier livre de la compilation : "Ivan Illich, Oeuvres complètes volume 2"
J'avoue ne pas tout avoir compris à cette premièr electure, mais l'angle d'approche d'Illich est très stimulant, et mérite relecture(s) et réflexion(s).
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