Michel Pastoureau est décidément un auteur à part.
Un beau livre à offrir !
Résumé de l'éditeur
On ne le dit jamais assez. Le bleu est la couleur préférée de tout un chacun. Loin devant le vert et le rouge. Du pastel à l'indigo, du marine à l'outremer. On connaît le bleu de Vermeer ; il y a aussi celui de Philippe de Champaigne, celui des portraits-charge sous le Second Empire, des reproductions des poilus dans les tranchées de 14-18, celui des Gauloises... Quels que soient le sexe, les origines sociales, la profession ou le bagage culturel, le bleu écrase tout. Et le vêtement en est la principale manifestation, des uniformes au jean. Mais il n'en pas toujours été ainsi. Au contraire. Dans l'Antiquité, la couleur bleue est délaissée, voire méprisée. Il faudra presque attendre le roi Arthur pour voir s'imposer le bleu royal. C'est dire si le bleu revient de loin. C'est précisément cette revanche d'une couleur, amorcée au Moyen Âge, que retrace Michel Pastoureau, historien et directeur d'études à l'École pratique des hautes études. Les pratiques sociales (des symboles au lexique, des habits à la vie quotidienne), l'oeuvre des teinturiers, la palette des peintres, la naissance du bleu politique et militaire... Toute une cosmogonie douce, tantôt discrète, tantôt morale. Un ouvrage remarquable, riche en couleurs...
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