[Mourir partir revenir. Le jeu des hirondelles | Zeina Abirached]
Nous sommes en 1981 en plein cœur de Beyrouth : voici le récit d'une soirée angoissante à attendre la fin des bombardements. Les familles se retrouvent dans le seul endroit de l'immeuble assez sûr pour se protéger : l'entrée de l'appartement des parents de la narratrice. Angoisse, mais aussi une certaine joie à se remémorer le souvenir de ce moment plein de fraternité.
Le récit est jubilatoire, malgré le contexte. Un peu saccadé, comme peuvent l'être les souvenirs des enfants. Nous pénétrons dans le Beyrouth de cette guerre absurde, dans la vie quotidienne des habitants qui ont le sentiment d'être des jouets pour les francs-tireurs.
Le graphisme est très soigné, très stylisé. Il rappelle bien évidemment celui de Marjane Satrapi. La structure du scénario est comparable à l'oeuvre de cette dernière. Mais globalement ça me gène pas trop : on commence à voir apparaître une BD bien identifiée porteuse d'un message qui enrichit nos lectures.
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