Dommage que ce petit bijou ne soit pas (en tous cas pas encore) traduit en français.
Madame Verona habite sur une colline dans un petit village, un de ces endroits où le temps semble s'être arrêté, un de ces villages où le qu'en dira-t-on et les bavardages font la loi. Avec son mari, intellectuel et artiste comme elle, ils ont eu du mal à s'intégrer au sein des "gens de pays" mais ils y ont été heureux. Son mari étant décédée jeune, Mme Verona, après 20 ans de solitude, décide de descendre une dernière fois de sa colline, sachant qu'elle n'aura pas la force physique pour remonter.
Dans la plaine elle s'assied sur un banc au bord de la rivière, son fidèle chien couché sur ses pieds, et attend de mourir de froid. Sa vie passée défile dans ses pensées. Un portrait des habitants du village, avec Mme Lunette, le médecin du village qui est en réalité vétérinaire, ou encore Mme Courthéoux, qui tient l'épicerie où les boîtes de hareng attendent des clients depuis 17 ans. Mais toutes ses pensées et tous ses souvenirs la ramènent finalement toujours vers les moments de bonheur qu'elle a vécus ici avec son grand amour, son mari, mort beaucoup trop jeune. Une histoire très tendre, un langage très précis, un humour noir, une teinte de sarcasme. Après chaque phrase, on pose le livre en se disant "qu'est-ce que c'est bien dit".
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