4e de couverture : "Quitter la trace, la trace des miséreux, des domestiques, des filles-mères. Sois honnête et docile, Anni, ne t'écarte pas d'un pouce des voies du Seigneur. Se libérer de soi-même, tel un papillon, un éclair bleu jaillissant à minuit du calice d'une tulipe, s'envoler ailleurs. Car tes pieds, où qu'ils te mènent, fouleront le sol de ce monde. Et il leur appartient, Anni. Il est arpenté, partagé, vendu, bâti. Les jeux sont faits. Depuis toujours.
Fondé sur de très sérieuses recherches historiques, ce roman nous propose une fresque saisissante de la vie et des croyances d'une population qui pressent des temps nouveaux qu'elle craint et espère, incapable d'en interpréter les augures. Et c'est au sein de cette société tiraillée entre les superstitions propres à l'Ancien régime et l'avènement des Lumières que se déroule l'existence d'Anna Göldin avant de s'achever le 18 juin 1782 à Glaris (Suisse) sous la hache du bourreau chargé de l'exécuter pour faits de sorcellerie."
Mon avis : j'adore les histoires de sorcière et celle-là ne fait pas exception. Elle est tragique car c'est l'histoire vraie - reconstituée sur la base des archives de l'époque - de la dernière femme à avoir été exécutée pour sorcellerie en Suisse. Ou comment une femme doit faire face à l'obscurantisme de ses semblables, leur opprobre.
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