[Walter Appleduck. 2, Un cow-boy dans la ville | Fabcaro ; Fabrice Erre]
Un Indien dans la ville.
Pastichant le titre du film français « Un Indien dans la ville » considéré par la critique américaine comme l’un des plus mauvais films jamais réalisés, Fabcaro attribue le rôle du bon sauvage à Billy, adjoint au shérif d’un bled paumé, cow-boy totalement déplacé dans une grande ville américaine où il est invité par son stagiaire, Walter Appleduck. Tout est prétexte à quiproquos, décalages, comique de répétition. Billy transpose sa vision étriquée du monde, pleine de préjugés et de stéréotypes, d’approximations et d’exagérations dans toutes les couches de la bonne société qu’il traverse en lourdaud patenté, de la mère de Walter dont il ne comprend rien au langage soutenu, à l’inauguration d’une exposition d’art moderne, à l’hypermarché, au restaurant, à l’église jusqu’à son retour à Dirty Old Town où tout un chacun l’a complètement oublié. Il faudra qu’il fasse étalage de sa bêtise proverbiale et sa maladresse crasse pour que les villageois situent à nouveau l’énergumène.
Le tome 2 du recueil des gaffes de Billy est un peu moins réussi que le précédent. L’ensemble se lit sans déplaisir mais s’oublie dans la foulée.
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