[Zagor Classic. 3, La morte invisibile | Guido Nolitta ; Gallieno Ferri]
La mort invisible.
Zagor, accompagné de son ami Cico, entreprend de filer deux dangereux fugitifs. L’un d’eux, Fulton, a eu vent de l’histoire d’un totem sacré serti de pierres précieuses détenu par des Indiens Pieds-Noirs. En faisant main-basse sur le totem, les deux malfaisants déclenchent la vindicte des Indiens qui s’en prennent malencontreusement à Zagor et à Cico. Afin d’éviter le pire pour Cico prisonnier des Pieds-Noirs, Zagor devra pister les bandits et rapporter le totem sacré mais quiconque met la main sur le précieux objet meurt mystérieusement.
L’homme volant.
A peine remis de leurs tribulations avec les bandits et les Pieds-Noirs, le duo d’amis découvre un homme supplicié, une colonne de fourmis cherchant à se repaître de son visage émergeant du sable. Délivré in extremis par Zagor, l’homme sous le choc est atteint d’une crise démentielle. Zagor le maîtrise et le dépose au prochain fort militaire où le médecin pourra le soigner. Alors que l’homme recouvre ses esprits, un Indien coiffé d’une chauve-souris lui lance depuis la fenêtre un dard empoisonné avec une sarbacane. Zagor est impuissant à se saisir de l’assassin. Regagnant leurs pénates, Zagor et Cico vont être victimes d’attentats à répétition par un groupe d’Indiens nains, tous coiffés d’une chauve-souris. Les Indiens agissent pour le compte d’un homme doté de pouvoirs hypnotiques, vêtu d’un collant bleu, d’un casque souple et d’une cape jaune.
Zagor ressemble à un cadavre exquis sans queue ni tête. On pourrait imaginer le scénariste lancer des idées comme elles viennent et le dessinateur les mettre en images sans souci de cohérence et de vraisemblance. Le charme de Zagor est là, dans cette moulinette à fantasmes, brassant les modes et les codes du genre, récupérant, injectant les productions américaines et faisant émerger une série indémodable, ancrée dans son époque et flottant dans l’imaginaire. Tout est tiré par les cheveux et il faut en prendre son parti sinon la lecture achoppe à la première case. La réédition des aventures de Zagor est un régal, une sucrerie acidulée aux effets durables et bienfaisants.
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