[Tex. 545, Fuga nel Grande Nord | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galeppinni]
Fuite dans le Grand Nord
Ayaklut, Indien Inuit accusé sans preuve du meurtre d’un policier canadien est jugé sommairement, emprisonné et bientôt pendu si les habitants de Caribou, excités en sous-main par les hommes de Fitzgerald, n’arrivent entretemps à le lyncher. Jim Brandon aura eu beau s’interposer, Ayaklut arrive à duper tout le monde et à s’enfuir, sauvant sa peau d’une justice expéditive au couperet. Le lendemain, en fin de matinée, Tex Willer, Kit Carson et le sergent Lafferty de la police montée arrivent à Caribou. Leurs chiens de traîneau les remorquent et sont chargés du cadavre du policier Ryan. Au grand dam des clients huppés de l’hôtel de la ville, les rangers débarquent en transportant le policier assassiné. L’interposition de Fitzgerald et de ses sbires face à l’intrusion se solde par une remise au pas musclée du gandin par les rangers. La vie des policiers est ensuite menacée par des tueurs nocturnes. Sachant leur ami Jim Brandon parti à la recherche d’Ayaklut poursuivi lui-même par une expédition punitive constitué des citadins de Caribou menée par les redoutables hommes de main Roscoe et Muffin, les rangers doivent tenter de les rejoindre au plus vite pour les secourir. Pendant ce temps, les deux dangereux bandits américains Bones et Pollard courent toujours.
Suite et fin d’une traque initiale incluse à une chasse à l’homme, faisant d’un innocent un ennemi, de deux fuyards des chasseurs. Mauro Boselli encastre habilement les différents tiroirs dans son scénario gigogne. Le funeste Fitzgerald se trouve à son tour malmené par les deux malfrats Bones et Pollard. Miguel Angel Repetto livre un beau travail : cadrages dynamiques, personnages expressifs, décors travaillés. Le plaisir perdure à lire une bédé populaire soignée.
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