Une note très mitigée pour ce livre:
L'écriture rentre dans la catégorie (définie par moi-même) "horripilante", à coup de descriptifs inutiles et de discours empesés des sentiments et réactions des gens. Un extrait pour illustrer: "Caroline se figea. Ses doigts se crispèrent dans une sorte de spasme. Elle darda sur sa fille un regard brûlant de mépris." Bref, ça va pas fort pour la pauv' madame.
Autre gros défaut, à mes yeux, ce livre montre bien les différences de classe: entre les "upper class", le "peuple" et la domesticité, et l'impossibilité, ou presque, de mixer les 3, ça me navre toujours un peu ce genre de fond social pour une histoire, sans remise en cause ou critique sérieuse de la part de l'auteur...

Et pourtant, et pourtant, je l'ai lu jusqu'au bout, ce livre, parce que voilà, on a quand même bien envie de le connaître, le bout, le fin mot de l'histoire, l'auteur arrive très bien à mener sa barque pour que le lecteur (en tout cas moi) n'ait pas d'idée précise sur la solution, passe d'une supposition à l'autre, et au final suive l'intrigue avec, oui, quelque chose qui ressemble à du plaisir...
Dommage, les livres de la dame sont trop gros pour une lecture détente rapide de train ou de week-end, ça prend trop de temps à lire, sinon ce pourrait être un intermède tout à fait correct.

----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur Wikipedia]

J'ai lu un certain nombre de romans de Perry et je leur trouve à tous desdéfauts communs: je les trouve mal écrits (à moin que ce soit la traduction); l'histoire avance sans que l'on sache comment ni pourquoi; pour moi, il y a un manque de logique et de rigueur dans l'intrigue. Le seul point positif réside pour moi dans la description d'une société victorienne parfaitement étriquée et hypocrite.