"On n'apprend pas impunément la liberté, l'égalité et la fraternité à des gens à qui on les refuse."
J'ai aimé ce livre parce qu'il aborde une période de l'Histoire de notre pays souvent évoquée mais rarement racontée. Ce roman parle de l'armée et de la guerre. Il en parle bien, il en parle avec respect, avec le mot juste, sans juger ceux qui l'ont faite. C'est le livre d'un scrutateur.
Et puis c'est vraiment très bien écrit.
çà commence comme un drame social. Le narrateur en plein dépression quitte Strasbourg et un travail qui l'ennuie pour Lyon, où il prend un job alimentaire le temps de se retourner. Le narrateur rencontre un peintre, lui demande de lui enseigner la peinture et, en rétribution, accepte d'écrire les mémoires du peintre qui a combattu pour la France de 1942 à 1962 (maquis, libération, Allemagne, Indochine, Algérie).
Donc après un gros prologue de 50 pages, on prend le rythme : un chapitre de mémoires de Victorien Salagnon, le peintre soldat et un chapitre de la vie de l'auteur, le plus souvent aux côtés de Salagnon.
Il y a bien quelques longueurs dans certaines tranches de vie du narrateur, mais c'est un moindre défaut compte tenu de la qualité d'ensemble du livre.
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