Thomas, le narrateur de cette histoire livre ici le récit d'un terrible accident survenu le 21 avril. Après le lycée ce jour-là, il monte avec ses amis sur le toit de la tour où il vit. Bien-sûr c'est formellement interdit mais il y monte souvent, parfois seul. Le toit, c'est un peu comme la cabane que se construisent les enfants de la campagne : en endroit à lui, qui lui ouvre d'autres horizons. Ce 21 avril, des canettes en verre ont été abandonnées par d'autres occupants et de fil en aiguille, les 3 jeunes en arrivent à s'interroger sur la vitesse au sol d'une bouteille lancée du 18è étage, et bien sûr, ils finissent par les lancer. Résultat : un jardinier est atteint à la tête et sombre dans le coma. Le récit, très introspectif revient (avec beaucoup de lenteur) sur cette journée et la culpabilité qui va torturer les jours suivants le jeune homme. Finalement, le jardinier s'en sort sans séquelle, Thomas ne sera pas inquiété : tout est donc bien qui finit bien et il va s'engager dans le milieu associatif à la suite de son père déjà "impliqué sur tous les fronts" (défense des sans-papiers, éducation, réchauffement climatique...). Est-ce une pénitence ?? Je n'ai pas trouvé ce récit très intéressant, il ressemble trop à une mise en garde pour les jeunes, au détriment du romanesque. Trop éducatif, du style, attention les bêtises qui sur le coup donnent un sentiment de puissance, "juste pour déconner" peuvent avoir des conséquences gravissimes. Le lien avec Crime et châtiment que Thomas étudie en classe est intéressant mais sans plus...
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