C‘est mon 4ème roman de l’auteur et j’admire énormément sa capacité d'ouvrir les histoires. En partant de faits simples et de personnages simples, il réussit à dévoiler des fresques toujours plus amples et inquiétantes. Son habilité se traduit, aussi, par sa capacité de fasciner le lecteur et « de le forcer » à feuilleter les pages l’une après l'autre. A contrario de son aptitude à ouvrir les histoires, je le trouve plutôt démunis dans l'art de les fermer. À force de dévoiler les causes et les dessous d’anciennes affaires, on arrive souvent à un point tel que soit apparaît un Deus ex machina qui résout tout avec une baguette magique, soit on ne sait plus comment renouer les fils éparpillés partout. Ce Miserere ne fait pas exception.
Néanmoins, il est captivant, les personnages sont bien caractérisés et l’intrigue pas banale du tout. Grangé est toujours original, cependant… comme dit ci-dessus la fin est un peu trop expéditive, comme si d’un coup l'auteur en a eu marre d'écrire, et nous laisse perplexes, vu le soin avec lequel toute l’histoire a été développée.
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