[Tex. Maxi n° 12, La cavalerie infernale | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]

Dans le comté de Jefferson, des bandits pillent les trains, les fermes, les diligences et assassinent en toute impunité. A Denver, Tex Willer et Kit Carson sont chargés par le commandement des rangers, de prendre l’affaire en main et de rétablir l’ordre. Le capitaine Crayton et le colonel du fort ont ourdi un plan diabolique pour s’enrichir et troquer la rudesse de métier de militaire contre des habits de nababs. Le détournement d’un convoi d’or devrait les mettre définitivement à l’abri du besoin mais c’est sans compter sur le travail de sape des « sales fouineurs » de rangers.
Moins inspiré que dans les aventures précédentes, Claudio Nizzi ne convainc pas avec cette énième redite des bandits masqués. Quant au dessin d’Ugolino Cossu, pourtant finement et consciencieusement hachuré, il semble empesé, les personnages sont rigidifiés. Comme toute histoire de Tex n’est jamais à dédaigner, celle-ci se lit agréablement mais elle ne laisse guère de trace en mémoire ; elle est trop lisse et convenue et le petit format des éditions Clair de lune n’apporte aucun confort de lecture.

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