[Inge & Mira | Marianne Fredriksson, Jean Renaud (Traducteur)]

Inge la suédoise et Mira la chilienne.
L'une, enseignante peu sujette aux épanchements. L'autre, le sang chaud, pieuse et passionnée. Elles n'auraient jamais dû se rencontrer. Leurs destins se croisent dans les allées d'une jardinerie. Elles échangent conseils et tours de main, se retrouvent autour d'un cageot d'agapanthes pour parler des hommes, de leurs divorces, de leurs enfants, des difficultés matérielles... C'est ainsi que, doucement, se déploie l'univers de ces femmes courageuses que la vie aurait pu broyer.
Réfugiée politique, Mira a connu la peur, la torture, l'exil, la mort d'un fils et la disparition d'une fille. Autant de souffrances dont elle a refoulé le souvenir et que les préoccupations d'Inge, dans son innocence, font ressurgir. Les Suédois s'avisent-ils seulement du confort dans lequel ils vivent, alors que l'Etat veille au bien-être de tous ? Pourtant, Inge n'en a pas moins subi le déchirement de parents désunis, des terreurs de petite fille, une union malheureuse avec un alcoolique violent, qu'elle prétend aimer encore.
Elle souffre d'un mal de vivre que Mira ne peut concevoir. De leur face à face, de leurs souvenirs échangés, naît une amitié intense mais chaotique. Soudain, pour exorciser les années noires, Inge décide de retrouver Otilia, la fille de Mira, violée par des militaires à l'âge de treize ans et disparue dans les geôles de Pinochet. Avec l'aide des deux filles d'Inge et des fils de Mira, les deux femmes mettent au jour de terribles vérités.
Dans cette quête, elles apprendront à accepter leurs différences, leurs enfants se rapprocheront, les familles finiront par se comprendre et s'aimer. Dans la veine de Hannah et ses filles, une histoire simple, douloureuse et profonde sur le travail de mémoire et sur la force des femmes. Ce roman est un best-seller en Allemagne, en Scandinavie et en Italie

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