Salomon Rubinstein qui s'est enrichi dans le prêt-à-porter fait le bien autour de lui dans sa vieillesse. Il comble également de ses bienfaits, mais à distance, Cora Lamenaire, une chanteuse réaliste qu'il a aimée dans le passé, mais dont il attend des excuses : alors qu'il se cachait dans une cave à Paris pendant l'Occupation, elle ne l'y a jamais visité et s'est amouraché une petite frappe pendant ce temps-là. Elle-même attend des excuses et de vraies propositions : comme elle ne l'a jamais dénoncé, alors que "c'était la mode", elle estime lui avoir sauvé la vie et mériter mieux. Comment les sortir de ce guêpier ? se demandent leurs amis.

J'aime mieux les textes autobiographiques de Gary que les romans d'Ajar, avec leur tonalité faussement puériles et leurs répétitions artificielles. Cela reste un roman sympathique, dans la veine humaniste de Gary.

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