Comme toujours, l'écriture de Baricco m'a touchée, transportée...
Dans ce roman, nous effectuons un voyage surprenant dans un monde où le temps se distord.
Distorsion narrative, distorsion dans l'histoire. Baricco joue sur les répétitions, sur la lenteur puis sur l'accélération du récit comme pour dompter l'indomptable, comme Mr Reilh et son fils qui voient des choses qu'on ne voit pas.
Nous effectuons également un voyage sonore, un village où l'univers des sons est différent avec pour chef d'orchestre, Pekisch, l'homme a l'oreille absolue, l'inventeur d'instruments surprenants, l'homme qui voudrait temps dompter les sons, les faire voyager, le transporter dans un ailleurs. Et puis, les lèvres de Jun, le point fixe, le repère...

J'ai adoré, si vous ne l'avez pas encore lu, courez-vite chez votre libraire!

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