En Afrique du Sud, vers la fin de l'apartheid, une dame agée va bientôt mourir d'un cancer, tandis que les émeutes font rage dans certains quartiers pas si éloignés du sien. Elle écrit une longue lettre à sa fille qui habite aux États-Unis, sorte d'exutoire où elle raconte à la fois sa maladie, ses sentiments de mère, et ce qu'elle observe des émeutes. Elle lie une relation étrange avec un vagabond qui s'installe dans son jardin, relation en partie d'amitié, de pitié, de dépendance, de confiance (soit dit en passant on ne sait jamais si le vagabond est noir ou blanc, c'est peut-être évident pour un sud-africain vu le contexte mais ça ne l'était pas pour moi).
Deux choses m'ont empêché d'apprécier ce livre. Tout d'abord, le monologue de cette dame se répartit en deux catégories : des récits de ce qui lui arrive au jour le jour, et de ce qu'elle observe des émeutes, qui sont plutôt intéressants, et des considérations personnelles, centrées sur sa maladie et le sentiment de maternité, qui elles m'ont barbée.
Le deuxième problème est mon manque de connaissance de l'histoire sud-africaine : ce livre n'a pas vocation à retracer l'histoire de la fin de l'apartheid, mais juste proposer une vision ponctuelle de certains événements, et moi il m'a manqué les références pour bien comprendre ce dont il s'agissait.
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