Le Théorème de Cupidon: deux lignes parallèles ne se croisent jamais... sauf si elles tombent amoureuses. Si certaines histoires d’amour mettent autant de temps à démarrer, il y a une raison à cela : Cupidon est myope. Et allez demander à un myope de viser juste, pile entre deux oreillettes et deux ventricules ! Sa flèche aura plus de chances de se ficher autre part, et de vous octroyer des maux de ventre, une migraine ou une rage de dents. Sauf qu’il arrive que Cupidon s’acharne. Bien sûr, il ne chaussera pas ses lunettes, il est coquet, ce gosse. Mais force est de constater qu’il est têtu. Or, il se trouve qu’il a repéré deux êtres qui iraient parfaitement ensemble : Adélaïde, une directrice de casting, et Philéas, un réalisateur. Manque de pot, Cupidon les loupe systématiquement, donc, depuis des années, ces deux-là se ratent aussi. Pourtant rien n’arrive par hasard, et même l’amour a ses lois – sa loi mathématique, en l’occurrence : le théorème de Cupidon, selon lequel deux lignes parallèles ne se croisent jamais... sauf si elles se rencontrent à une intersection et qu’elles tombent amoureuses. Alors suivons le parcours de ces deux êtres aux aspirations a priori opposées. Exubérante, directe, rigolote, Adélaïde a décidé de fuir les histoires d’amour. Philéas est timide, maladroit, sérieux, et ne pense qu’à conclure. Alternativement, chacun va raconter son quotidien et dévoiler ainsi les ratés du chérubin bigleux… jusqu’au jour où il fera mouche ! |