C'est l'histoire d'un homme qui regarde sa ville et sa vie du haut de ses quarante ans. Tout au long de cette description de Paris, du Paris de 1905 à celui de 1948, et à chaque évocation de souvenir, on entend au fond de soi-même les refrains nostalgiques des chansons populaires. C'est en effet le Paris populaire, et en particulier le XIVè arrondissement, qu'Henri Calet nous raconte, le Paris des petits métiers, des grands immeubles sombres, des rues sans grâce, le Paris des misères patiemment supportées, des joies pleinement goûtées, le grand Paris goguenard, à la fois courageux et flemmard, qui ne s'étonne de rien et s'émeut si facilement.