Après les architectes du Colisée, l'introduction de la peinture à l'huile en Italie, les fontainiers des jardins de Versailles, c'est au peuple des bâtisseurs de cathédrales que Jean Diwo a choisi de rendre hommage. Au XIIe siècle, l'abbé Suger, une personnalité rayonnante, décide d'embellir l'abbaye de Saint-Denis, au nord de Paris. En neuf ans, il en fait reconstruire la façade et le chevet. L'ensemble sera considéré comme le tout premier chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Dans la fresque romanesque de Jean Diwo, Pasquier, le premier d'une lignée, est maître d'œuvre. Il a deux fils qui lui succéderont. Ils ont à la fois un rôle de sculpteur et d'architecte, et sortent de la matière, avec les maîtres de métiers et les compagnons, une célébration de pierre qui dure encore aujourd'hui. Sous l'impulsion de Suger, elle servira de modèle. La France entière se couvrira de cathédrales. Tel est le cadre historique du dernier roman de Jean Diwo. Fidèle à sa méthode, il s'intéresse à un corps de métiers qui a ses traditions, ses règles, ses secrets, ses techniques. Grâce à cela, un siècle entier se rapproche de nous, vibrant de foi et d'enthousiasme. |