Depuis le viol collectif auquel il a échappé en ce jour d'août, Abdellah, le garçon efféminé de Salé, court vers sa vie rêvée. Il court et tombe parfois, il meurt même. Puis renaît, se relève et repart vers d'autres lieux, d'autres amours. Salé, Marrakech, Paris, Le Caire: autant de cieux sous lesquels le corps de ce Marocain goûte, éprouve et chante sa mélancolie.