Séraphin Monge, le héros de LA MAISON ASSASSINEE, est mort dans quelque éboulement de montagne où il cherchait la solitude propice aux êtres de son espèce. Rose et Marie, les deux femmes qui l'ont aimé, vont vivre dans sa dévotion et n'auront de cesse qu'elles aient ramené sa dépouille au château de Pontradieu. Ce livre raconte la quête de ces ossements, les prodiges qui s'ensuivent et les drames que, même mort, Séraphin Monge continue de provoquer.
Plusieurs étranges personnages illustrent cette histoire : un évêque fort en peine devant quelques miracles qu'il réprouve, la silhouette malingre d'un maquisard de vingt ans, dépenaillé et pacifiste, dont le nom est -déjà- Laviolette.
Mais est-ce bien là le véritable destin de Séraphin Monge? L'auteur nous fait partager ses doutes et nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne, ponctuée par les seuls points de suspension qu'il se soit autorisé tout au long des péripéties de ce roman.