Chartres, 1940. Au plus fort de l'exode, Berthe Auroy commence son journal. Elle décide qu'elle le tiendra jusqu'à la fin de cette guerre qui commence, pour Lois, une amie américaine. Elle écrit Jours de guerre sur des cahiers d'écolier, note ses impressions, ses observations quotidiennes, colle les tracts, les avis parus dans les journaux, appose ses commentaires, toujours mordants. Avec elle nous vivons le Paris de l'Occupation, notamment à Montmartre, les privations, les résistances, les affronts, les bombardements; avec elle nous suivons la triste destinée d'une famille amie, juive, les Isserlis. Ces cahiers, en partie cachés en 1943 et recopiés après la Libération, sont ici édités pour la première fois, grâce à une descendante de la famille Isserlis. |