A Madagascar, loin des hôtels de luxe et des boutiques pour touristes (l'île en compte encore assez peu), Pierre D'Ovidio est surtout sensible à la misère et à son cortège de gagne-petit, de mendiants et de marchands à la sauvette. Confronté à la rue, puis à la route, il mesure la dure réalité de la vie réduite à la survie. Pays abandonné, méprisé, Madagascar - qui ne s'est jamais complètement remis des ravages de la colonisation - n'est évidemment pas épargné par les terribles effets de la mondialisation... Cet anti-guide de voyage dissipe quelques trompeuses images exotiques, pour les remplacer par d'autres, moins complaisantes et plus en conformité avec le monde et son usage.