Pour commencer, j'apprends que je viens d'être assassinée. Quelques cadavres plus tard, il n'y a plus de doute : j'ai un tueur sans visage à mes trousses, un fou assez cinglé pour programmer le meurtre d'une pochetronne inoffensive, sans abri, sans famille, sans ressources et avec, pour seule mémoire, un présent sans avenir. Moi. Quand la vie est le seul bien qui vous reste, croyez-moi qu'on y tient. Et j'y tiens ! Pour la conserver, j'ai ouvert ma porte aux peu ragoûtants fantômes de mon passé. Ils sont venus à ma rencontre, autrement plus réels que des souvenirs et infiniment plus dangereux.