Sans l'apparition d'Ursula sur le seuil de mon bureau - " le département Information me prie de vous demander le dossier concernant... " - sans son entrée dans ma vie - " je vous vois souvent déjeuner seule au restaurant du personnel " - je n'aurais pas quitté Marie-Anne, non pas tant par lâcheté que par désir de ne pas détruire cette construction qu'était mon foyer, un peu fragile, mais conservant encore une part de la chaleur passée.