Il a commencé d'écrire pour ramener son visage près de lui, pour que le visage tienne bien aux chairs, à l'enfance, pour qu'il n'y ait pas le visage d'un côté et l'enfance de l'autre, la parole d'un côté et la vérité de l'autre. Puis il a vu que ce n'était pas assez d'être ce qu'il était devenu : un écrivain. Alors il a continué d'écrire, longtemps après la fin des années lentes, n'ayant aujourd'hui plus d'autre visage que celui de ceux qu'il rencontre, plus d'autre parole que celle de ceux qui se taisent, pauvrement se taisent, éternellement se taisent.