Le commissaire Wang est un grand sage ou un incorrigible casanier ! Pour lui, le bonheur se trouve généralement la ou les autres ne sont pas : à l'inverse de son adjoint Min et de la plupart de ses compatriotes, il n'aime ni les supermarchés ni le pont du Premier mai. Il leur préfère la poésie du petit marché en bas de chez lui et le calme de son bureau déserté par ses collègues partis en vacances. Mais les criminels ne prennent pas plus de vacances que lui, et sur le petit marché, le meurtre et la turpitude font excellent ménages avec la poésie. Wang y cherche sa voie et accessoirement les assassins, en essayant de faire la part des choses, tandis que le " double bonheur " veille. Son omniprésence ne serait-elle pas la garantie de l'Harmonie désirée par tous ?