Alexandre va mourir. Après avoir battu le grand Darius, conquis Babylone et Samarkand, après avoir construit des villes et fondé un immense empire, il est terrassé par la fièvre. Il ne lui reste que quelques heures à vivre. Il ne tremble pas. Il contemple la mort et l'invite à s'approcher pour lui raconter lui-même ce que fut sa vie. Alexandre parle et la mort l'écoute. Le laissant revivre l'ivresse de son épopée et ressentir, une dernière fois, le désir. Celui de ne jamais interrompre sa course. De s'enfoncer toujours plus loin, dans des terres inconnues. Le désir de rester toujours fidèle à cette soif intérieure que rien ne peut étancher.