Jusqu'à la fin de l'époque archaïque (vers 500 a. C.), la question qui domine est celle de la naissance de la cité (ou polis) après la disparition du système palatial précédent. Les différentes options historiographiques sont envisagées et commentées, en intégrant les analyses les plus récentes. Pendant la période classique (Ve-fin IVe siècle), plusieurs hégémonies civiques se mettent en place, mais ne perdurent pas au-delà de quelques dizaines d'années. Enfin, le roi de Macédoine, Philippe, puis son fils Alexandre le Grand, parviennent à imposer leur autorité sur l'ensemble des cités grecques. Au-delà de la dimension événementielle, la période classique est marquée par la cité. Organisation politique, elle possède un certain nombre d'institutions qui répartissent les pouvoirs entre les citoyens. Organisation sociale, elle rassemble des individus dont les statuts diffèrent fortement, citoyens et non citoyens, hommes et femmes, libres et non libres. Dotée d'une identité forte, la cité n'est pour autant pas fermée aux échanges, dont une part est même indispensable à son bon fonctionnement. De nombreux outils - documents originaux commentés, différents types d'exercices donnant lieu à des rappels méthodologiques, glossaire, chronologie - permettent d'approfondir les notions vues dans le chapitre et de préparer le lecteur aux examens et concours. |